De 2019 à 2022, à travers le projet « Lil Shabab », Santé Sud et l’association tunisienne ADO+ ont pu appuyer les organisations de la société civile tunisiennes à construire, aux côtés des pouvoirs publics, des alternatives pour et avec les jeunes en risque de rupture sociale et/ou en voie de radicalisation.
Il était nécessaire de créer un environnement porteur de solutions éducatives, psycho-sociales et culturelles alternatives pour ces jeunes.
Comme à toute fin de projet, Santé Sud a organisé une cérémonie de clôture à Tunis, en partenariat avec ADO+. En plus de la présentation des résultats du projet, une table ronde a été tenue autour de la question suivante : « En quoi la synergie Adolescent, Organisation de la Société Civile et Pouvoir Public peut participer à la prévention et l’amélioration de la lutte contre la radicalisation ? Et comment l’améliorer avec les leçons du projet ? ».
Quels sont les résultats de ce projet ?
- Entre 600 et 700 jeunes en risque de rupture sociale et de radicalisation ont été accompagnés par les professionnels (directeurs, sociologues, psychologues, éducateurs, cadres médicaux, administrateurs, surveillants, animateurs contractuels) de 4 centres d’accueil publics partenaires.
- 80 professionnels issus des Organisations de la Société Civile ont été accompagnées et renforcées dans leurs compétences par des formations-actions afin de soutenir la prise en charge de ces jeunes dans des centres d’accueil publics.
Santé Sud souhaite remercier les centres d’accueil partenaires : le Centre Social d’Observation des Enfants (Sidi Amor), le Centre de Défense et d’Intégration Sociale (Douar Hicher), le Centre de Défense et d’Intégration Sociale (Naassen) et le Centre Intégré de la Jeunesse et de l’Enfance (Borj-el-Amri).
Nous remercions aussi ADO+, la Direction Générale de la Promotion Sociale (DGPS), l’AFD, la DCIM ILLIS, la Fondation de France, la Fondation Masalina, le fonds de dotation Barreau de Paris Solidarité, l’UNICEF et les autres partenaires opérationnels et financiers.